TÉLÉ-RÉALITÉ

Corps, Discriminations, Harcèlement/ Cybersexisme, Masculinités, Sexualités, Violences
École, Collège, Lycée

Autres propositions pédagogiques

  • Organiser un débat : un groupe défend les émissions de télé-réalité, un autre propose de les supprimer (ou une en émission en particulier).
  •  Les candidats "Les princes" : https://www.youtube.com/watch?v=CgK4V0ggiwI
    Lister les priorités des candidats qui cherchent une fille, les adjectifs utilisés pour se décrire. Quels types d'hommes et de femmes se dessinent ? (idem pour les candidates).
  • Comptes Instagram des candidat.e.s : photos, textes, qu'est-ce qui est mis en valeur ?
  • Utiliser la grille d'analyse et les indicateurs cités à la fin de la partie ANALYSE pour
    analyser une émission en cours de diffusion.

Une proposition du CLEMI

Déconstruire les stéréotypes dans les émissions de téléréalité


Documentation 

Top 8 des émissions de téléréalité les plus sexistes 
http://www.topito.com/top-telerealites-sexistes-merci-pour-limage-de-la-femme

Articles

Extraits

... un phénomène de société véhiculant et diffusant des croyances normatives puissantes. Il y a bien sûr le désir de célébrité qui anime toutes les candidates et tous les candidats, mais également l’individualisme, la compétitivité et le renoncement à toute forme d’intimité. Et dans cet environnement de concurrence poussée à l’extrême, tout le monde est jeune, tout le monde se ressemble à s’y méprendre, jamais personne ne lit ni ne se cultive, jamais rien ne dépasse, ni par le physique, ni par les opinions ou le langage.

Dans ces univers artificiels créés de toutes pièces qu’on fait passer pour des réalités, les hommes sont incultes, insensibles, infidèles, débrouillards et comiques. Les femmes sont incultes, intrusives, bavardes et soumises.

Les émissions mettant en scène des célibataires en mal d'amour comme «Bachelor, le gentleman célibataire» (NT1), «Qui veut épouser mon fils?» (TF1) ou «L'amour est dans le pré» (M6) se fonderaient «sur l'assujetissement d'un groupe de femmes à la sélection drastique d'un jeune célibataire les jugeant sur des critères mêlant esthétisme et docilité».

Tels sont les standards véhiculés par ces émissions qui séduisent tant les jeunes: l’ignorance est normalisée, la culture est rendue chose étrange et la réussite mesurable au pognon que l'on ramasse. L’égalité femmes-hommes est bafouée jusqu’à l’indécence, et le droit à l’intimité est nié.

Les études scientifiques mentionnées précédemment démontrent toutes les effets néfastes que peuvent avoir ces programmes sur les adolescents et adolescentes de façon générale, mais aucune de ces études, à mon grand regret, ne cherche à savoir quel est le profil le plus menacé par l’influence de la télé-réalité.

Là-dessus, j’ai ma petite hypothèse personnelle, basée sur mes propres observations: «Les Anges», «Les Marseillais», ou «Les Ch'tis» ne sauraient jamais déstabiliser l’éducation des enfants bien nés, baignant dans la culture et sensibilisés à l’art de prendre du recul. Quand bien même ils attireraient leur attention, ce ne serait que pour provoquer leurs moqueries.

Non, je crois fermement que la télé-réalité embrouille l’esprit de celles et ceux qui subissent déjà les affres des inégalités sociales et scolaires. Elle est cette abominable brute qui détecte la faiblesse d’autrui, s’en nourrit et s’en amuse.

Chez celles et ceux qui n’ont pas de repères ni d’accès à la culture, elle instille des normes sociales misogynes, superficielles et individualistes qui demandent tant d’efforts pour être déconstruites...

Extraits

Ces émissions véhiculent ainsi, par leurs propos ou leur concept, la même idée: la femme est un objet à disposition de l'homme, qu'il peut juger et utiliser selon son bon vouloir. Un homme qui couche à droite et à gauche est un héros, une fille qui fait de même n'a aucun respect pour elle-même. Dans les émissions où l'amour est le cœur du concept, c'est souvent à la femme de séduire, de convaincre un homme qu'elle mérite son attention plus que les autres candidates. Le mâle peut alors se permettre d'embrasser une femme comme bon lui semble, de force ou par surprise , ou de la juger sur son physique et la critiquer si elle a le malheur de ne pas correspondre pas aux canons de beauté qu'imposent la société. Tout cela est d'autant plus préoccupant que le public qui reçoit ce message est majoritairement jeune, même s'il reste compliqué d'évaluer les effets de ce genre d'émissions. 

(à propos des Princes de l'amour) : Leurs premières apparitions sont des séquences parmi les plus humiliantes, misogynes et grossophobes de la télévision. Les prétendantes descendent, tour à tour, les escaliers de la villa ibizienne sous les regards critiques des «Princes» et des autres prétendantes déjà sur place —certaines jouent le jeu en glissant une petite phrase assassine à peine présentées à leur rivale.Pour faire monter le suspens, et pour laisser aux téléspectateurs le loisir de juger son physique, une caméra découvre la jeune femme de bas en haut.Quand celles-ci ont le malheur d’afficher fièrement leurs formes généreuses ou un style hors-norme, l'équipe de tournage recueille les confessions face-caméra des «Princes» — quand ceux-ci n’ont pas déjà ouvertement formulé leurs moqueries pendant la rencontre.

 Il est aussi intéressant de noter que les «interviews», ces moments de confession face caméra qu'on retrouve dans toutes les émissions de télé-réalité, sont souvent tournées tard la nuit, vers quatre heures du matin, parfois après des soirées bien arrosées. Et les membres de l'équipe de tournage ont des attentes particulières: plus un sentiment est exprimé de façon simple, basique, mieux c'est.

Extraits

"... J’ai fait récemment une revue de question sur les normes et valeurs véhiculées par la téléréalité, qui permet de ne pas en rester aux scandales médiatiques complaisants sur tel ou tel comportement (dans une piscine ou ailleurs). Selon les émissions, on peut voir valorisées des conduites diverses :

- le désir de célébrité qui jongle entre l’expression de soi et l’adaptation aux canons médiatiques et conduit une uniformisation des comportements et une remplaçabilité des acteurs ;

- l’individualisation et la compétitivité, qui peuvent également conduire au dévoiement du vote qui devient un gadget éliminatoire (« democratainment »), sans respect de l’intimité du vote et de son expression citoyenne ;

- le renoncement à l’intimité, justement, « quand on n’a rien à cacher » et qui conduit à la légitimation du contrôle et à l’acceptation de la vidéosurveillance ;

- le « do it yourself » qui conduit à la centration sur soi, au coaching personnel et à l’acceptation des valeurs de l’entreprise libérale ;

- mais aussi le renfermement sur soi-même, la peur de l’autre et l’acceptation de la police et de la justice expéditive sans présomption d’innocence.

L’idée est donc de sortir la télé-réalité de son statut de simple divertissement, pour l’envisager comme véhiculant et diffusant des croyances normatives qui sont, on le verra, conformes aux valeurs libérales..."

Extraits

...Les recettes de l'audience varient peu: du soleil et des corps bronzés, des filles sexy et des beaux mecs, de la passion et de la trahison, des amitiés et des disputes, des joies et des désillusions, le tout enrobé de rêve de conquêtes, de destin transfiguré. Mais, c'en est fini des longs épisodes à la Loft Story où il ne se passait rien. Il s'agit d'une télé-réalité qui flirte avec la fiction. Le genre est devenu délibérément "feuilletonnant" à tel point que l'on parle d'un nouveau concept de programme: la "scripted reality", que l'on pourrait traduire par "réalité scénarisée".
  
...Dix-huit suicides d'anciens candidats d'émission de téléréalité ont été recensés entre 1997 et 2012...

Extrait

"La saison dernière, les candidats de la saion 8 (Les Anges de la Téléréalité) percevaient en moyenne 1500 euros brut par semaine de tournage et 250 euros brut par jour supplémentaire de tournage. En comparaison, les candidats des Marseillais sur W9, produit par Banijay, perçoivent entre 1.000 et 2.000 euros brut la semaine selon leur ancienneté. Ceux de La Villa des cœurs brisés sur NT1 ont touché jusqu’à 2.000 euros brut la semaine de tournage. Un business qui reste particulièrement attractif pour les candidats et très rentable pour les productions.

Extrait

"...On est dans une autre période, où plus personne ne croit à sa réalité, mais où ceux qui la suivent la regardent comme un feuilleton. Et ceux qui y participent n'y voient qu'un marche-pied pour, pensent-ils, trouver du travail dans les médias grâce à leur notoriété. Si la télé-réalité ne choque plus, si Nabilla est un «produit», sûrement éphémère, c'est aussi que nous nous sommes habitués à considérer que la réalité la plus réelle est la vie privée. Ce n'est pas un hasard si la banalisation de la télé-réalité s'est accompagnée de la montée des journaux people et si les paparazzis, jadis honnis, se considèrent comme les journalistes d'aujourd'hui."

 

Extraits

- Tout de même, n'est-il pas pernicieux de  voir  la bêtise s'étaler à longueur d'émissions ?

Ces émissions semblent bêtes surtout lorsqu'on n'en regarde qu'un petit bout décontextualisé. Lorsqu'on s'intéresse plus avant au contenu de chaque émission, on s'aperçoit qu'il raconte une histoire susceptible de toucher. Par exemple, "Les Anges de la télé-réalité" semblent crouler sous la bêtise. Souvent, on réduit le programme au fameux "Allô quoi ! ? " de Nabilla.

Si l'on regarde davantage, on s'aperçoit que les candidats tentent de réussir un parcours professionnel. Ils se rendent à des rendez-vous l'estomac noué, en ressortent déçus ou plein d'espoir. Ce sont des situations que la plupart des gens ont connues et qui sont donc susceptibles de toucher. Il en est de même pour les histoires d'amour, d'amitié ou d'inimitié.(Nathalie Nadaud Albertin, sociologue des médias)

- Les programmes de télé-réalité rencontrent un énorme succès auprès des jeunes. Et ce, dès le plus jeune âge. Quels sont les risques d'un tel engouement ?

La mort dramatique d'un candidat dans une émission de télé-réalité a brutalement rappelé aux adultes et aux enfants une réalité souvent refoulée, car gênante : les candidats qui participent à ces émissions endurent des souffrances physiques et psychologiques. Cette réalité niée peut amener certains enfants à croire que "faire mal" (harcèlement moral, bagarre...) ne fait, finalement, pas si mal. D'autre part, ces émissions renforcent un travers de l'enseignement français, et ce, à tous les échelons (écoles, collèges, lycées) : le culte de la performance et de l'individualisme. Le comble étant sans doute "Koh-Lanta", où les candidats, pour être vainqueurs, doivent trahir leurs coéquipiers. Or, ce culte de la performance individuelle va à l'encontre des qualités recherchées par les entreprises, qui veulent plutôt des salariés capables de changer régulièrement d'équipe et de travailler sur des projets différents. (Jacques Henno, journaliste)

Extrait

En 14 ans, les attentes des candidats ont considérablement évolué. Si au début des années 2000, ces derniers cherchaient simplement à s'amuser en participant à des émissions de téléréalité, ils sont aujourd'hui de véritables "professionnels" du secteur, "des employés du divertissement", selon les termes de l'animateur. Plus question désormais de passer outre la signature d'un contrat de travail en bonne et due forme. "Ils sont défrayés à la semaine, ce qui n'était pas le cas lors des premières saisons", rappelle Benjamin Castaldi. Les candidats, qui n'hésitent plus à poursuivre en justice les maisons de production, bénéficient notamment d'un jour de repos par semaine. 

Extraits 

Les Français ont découvert la télé-réalité avec l’émission Loft Story en 2001. Aujourd’hui, ils en consomment encore de nombreuses copies, comme La Ferme des Célébrités ou Les Anges de la Télé Réalité. «Ces émissions, c’est le Dîner de con version télé-réalité. Les candidats pensent qu’ils vont être aimés pour eux alors qu’on aime leur connerie», indique François Jost. Pour lui, ce qui rend heureux la majorité du public, c’est de regarder ces programmes pour se détendre, se moquer, mais aussi se comparer aux candidats, pour se rassurer soi-même. «Cette assurance des candidats dans la bêtise, c’est drôle. 

il n’est pas étonnant de retrouver partout les mêmes profils de candidats, car ce sont les mêmes employés chargés de casting qui travaillent sur toutes les émissions de télé-réalité. 

Les émissions de télé-réalité ne proposent pas toutes la même chose aux téléspectateurs. Elles sont aussi nombreuses à représenter l’amour comme une finalité. «Ces émissions fonctionnent principalement sur l’amour qui rend heureux», résume François Jost. Que ce soit le Bachelor, l’Amour est dans le Pré ou encore Qui Veut Epouser Mon Fils, les candidats ne semblent aspirer qu’à une chose pour être heureux : trouver l’âme sœur.

«Sauf qu’on est dans la mise en scène d’un bonheur factice», souligne Damien Le Guay, philosophe et essayiste, auteur de L’empire de la télé-réalité, ou comment accroître le temps de cerveau humain disponible.«La production bidonne tout, et elle le fait au détriment du public. On est dans du théâtre, où les gens qui sont censés s’aimer ne s’aiment pas».

Des TPE

  • La téléréalité, illusion et supercherie ?
    https://tpetelerealite2014.wordpress.com/la-tele-realite-illusion-et-supercherie/

 

Études

  •  Les usages de la télé-réalité chez les adolescents, Entretiens avec des adolescents de 3°, Germain Richard, Mémoire de DEA, 2004/2005, Université Panthéon -Sorbonne-Paris 1

Livres

  • Valérie Rey-Robert, Téléréalité: La fabrique du sexisme, Hachette pratique, avril 2022

    "Pas besoin de vous la présenter, la téléréalité est aujourd’hui partout. Si les programmes et les participants sont souvent méprisés, il n’empêche qu’ils sont devenus un élément incontournable du paysage télévisuel en France et que leur influence se propage dans toutes les couches de notre société. Nous sommes très nombreux à regarder de la téléréalité et participants bénéficient de cotes de popularité digne de celles de stars hollywoodiennes.
    Problème  : les programmes sont empreints de sexisme, à la fois devant et derrière la caméra. Les situations sexistes et violentes envers les femmes sont légion et font l’objet de plus en plus de dénonciation de la part des acteurs du milieu.
     
    Valérie Rey-Robert et à la fois militante féministe et spectatrice de téléréalité. C’est donc tout naturellement que lui est venue l’idée d’écrire ce livre et de mettre des mots sur ce sujet de société trop souvent mis sous le tapis car considéré comme insignifiant ou peu digne d’intérêt. Au fil des pages, elle démontre l’importance d’arrêter de détourner le regard de nos écrans qui sont tout à la fois le reflet et le modèle pour nos sociétés actuelles et qui influencent parfois plus que de raison nos comportements dans «  la vraie vie  ».
  • Philippe Bartherotte, La Tentation d'une Ile. Derrière les caméras de la téléréalité, Editions Jacob-Duvernet, 2009

"Philippe Bartherotte brise la loi du silence. Ce journaliste de téléréalité nous raconte son quotidien, aux côtés de candidats, exploités, trompés et manipulés par des producteurs de télévision qui ne reculent devant rien pour faire monter l'audimat. L'Ile de la Tentation, Star Academy, Pékin Express, une émission dantesque sur des chômeurs commandée par France 2... On suit son parcours à cent à l'heure, dans les méandres d'une gigantesque supercherie à laquelle il participe activement. En retournant les caméras de la téléréalité, Philippe Bartherotte tend à notre époque un miroir cruel".

  • Nathalie Nadaud-Albertini, 12 ans de téléréalité... au-delà des critiques morales, Ina Editions, 2013

"Arrivée en avril 2001 sur nos écrans avec Loft Story, la téléréalité a été reçue par une levée de boucliers extrêmement vive. Pourtant, en 2013, ces programmes sont toujours à l’antenne, et surtout, ils figurent parmi les plus regardés.
Comment a-t-on su banaliser des émissions si décriées ? Comment s’est-on efforcé de rendre éthique un genre polémique et anxiogène ? Comment a-t-on jugulé une controverse née de l’incapacité à saisir la nouveauté autrement que par la crainte et la dénonciation ? Comment a-t-on instauré de la confiance entre les téléspectateurs et des programmes suscitant une méfiance intense ? Comment concilier la crainte de regarder au plaisir et l’amusement ? C’est à ces questions que cet ouvrage tente de répondre.
Soucieuse de ne pas entrer dans la ronde des critiques sans pour autant tomber dans l’apologie de la téléréalité, Nathalie Nadaud-Albertini a utilisé une sociologie pragmatiste pour décrire le processus dynamique d’interactions entre les producteurs, les contempteurs et les téléspectateurs-in- ternautes – au terme duquel la téléréalité s’est adaptée à ses critiques pour se constituer en un genre éthiquement acceptable".
 

  • Damien Le Guay, L'Empire de la télé-réalité. Ou comment accroître "le temps de cerveau humain disponible", Presses de la Renaissance, 2005

"Loft Story a ouvert la voie à un phénomène inédit en France : la télé-réalité. Des millions de télé-voyeurs peuvent désormais regarder des gens " ordinaires " manger, dormir, se disputer, se draguer ou plus... si affinités. Les acteurs de ce petit théâtre sont propulsés au rang de star du jour au lendemain, leur seul talent étant d'être passés à la télévision. Andy Warhol avait raison : tout le monde est à la recherche de son quart d'heure de gloire et prêt à tout pour y arriver. Mais malgré les critiques indignées, l'audience est là. Et les producteurs en profitent. Damien Le Guay, philosophe, décrypte le fonctionnement de cet " empire de la télé-réalité " qui n'est en rien la télévision du réel. Il révèle comment les candidats y sont des marionnettes calibrées, bichonnées puis souvent jetées ; comment l'homme devient un pur produit marchand. Un système bien huilé pour augmenter ce que Patrick Le Lay, dans un élan de sincérité, nomme le " temps de cerveau humain disponible ". Disponible aux sollicitations commerciales, aux échanges des biens et des personnes. Quelles conséquences cela a-t-il sur notre comportement et notre manière d'appréhender les rapports humains ?"
 

  • Serge Tisseron, L'Intimité surexposée, Hachettes Littérature, 2001

"Nous sommes de plus en plus nombreux à exposer une partie de notre intimité, au moyen de la photographie, de la vidéo ou de l'écriture, que la finalité soit ou non une création artistique. La société actuelle semble animée de ce que l'on pourrait appeler un désir d'" extimité " généralisé, dont les nouvelles technologies ont rendu l'expression aisée. Le succès rencontré par l'émission Loft Story - qui invitait le téléspectateur à s'immiscer dans l'intimité d'une dizaine de jeunes gens filmés en permanence - a révélé l'ampleur du phénomène, les inquiétudes qu'il suscite, mais aussi les nouvelles formes de relation à l'identité, à la célébrité, et même à l'héroïsme qui en découlent. Ainsi, le droit à une " extimité " est revendiqué comme naguère celui de préserver son intimité. Quelles attentes sous-tendent cette évolution ?" 

 

Entretiens filmés

Téléréalité, une machine à créer du sexisme, Blast, 2022
https://www.youtube.com/watch?v=46VINaPAqHM

Le télé-réalité donne-t-elle une mauvaise image des femmes ?
Émission sur Europe 1 avec Cindy Lopez, ancienne candidate de Secret Story, Claire Serre-Combe de "Osez le féminisme"
https://www.youtube.com/watch?v=QnR4M2y-fs4

La téléréalité. Vincent Cespedes, philosophe, sur le plateau de "Ce soir ou jamais" (2011)
https://www.youtube.com/watch?v=3QVSAg0VgkE

 

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